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Chantiers sans bruit ni carbone


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La flambée des coûts, l’urgence climatique et la pression réglementaire bousculent le modèle traditionnel de la construction. Comment concilier productivité et transition écologique dans un secteur où la culture de la propriété reste encore dominante ? Leader européen de la location de matériel, LOXAM entend imposer son modèle comme une alternative crédible. Avec un maillage territorial dense, des solutions digitales innovantes et une gamme croissante d’équipements à motorisation alternative, l’entreprise se positionne en partenaire incontournable pour bâtir des chantiers plus sûrs, plus sobres et plus efficaces.


Informations Entreprise : En quoi le modèle de la location constitue-t-il aujourd’hui une alternative crédible à la propriété dans le BTP ?


Alice Hénault (Directrice prospective et développement LOXAM) : Les enjeux que vous soulevez ne concernent pas uniquement le BTP : nos clients, qu’ils soient issus de l’industrie, de l’évènementiel ou d’autres secteurs, y sont tout autant confrontés. Aujourd’hui, la productivité est au cœur des préoccupations, et elle passe par un usage optimisé des équipements. La location répond précisément à cette logique : elle permet de réduire les coûts tout en apportant de la flexibilité, en s’adaptant aux besoins ponctuels des chantiers. Elle limite les investissements lourds, simplifie la logistique et évite les charges liées à l’entretien ou aux réparations. De plus, elle donne accès à des matériels de dernière génération, souvent plus performants et innovants.


Sur le plan environnemental, la location réduit considérablement l’empreinte carbone : en partageant les équipements, on limite la fabrication et donc les émissions associées. Selon l’Association Européenne des Loueurs de Matériel (ERA), l’économie peut atteindre jusqu’à 50 %. C’est une réponse concrète pour allier performance économique et responsabilité environnementale.


Quels sont aujourd’hui les principaux freins à une adoption plus large du modèle locatif dans le secteur du BTP ?


La culture de la propriété reste très ancrée dans le secteur du BTP, où l’achat est souvent perçu comme une garantie de maîtrise et un moyen de valoriser le patrimoine, qu’il s’agisse d’acteurs privés ou publics. Cette approche est avant tout culturelle : au sein de l’Europe, les pays du Nord affichent un taux de recours à la location bien plus élevé qu’en France, qui se situe dans la moyenne.


À ces freins culturels s’ajoutent des obstacles réglementaires. Les politiques publiques ne favorisent pas encore suffisamment l’économie de la fonctionnalité : les incitations privilégient trop souvent l’investissement (CAPEX) plutôt que les dépenses de fonctionnement (OPEX). Pourtant, payer l’usage plutôt que la possession peut entraîner des économies significatives, y compris pour les finances publiques. Nous plaidons pour des incitations fiscales et comptables pour nos clients encourageant le partage, la réutilisation ou la mise à niveau des matériels. Chez Loxam, nous sommes pleinement engagés et prêts à contribuer activement à cette évolution.


Comment LOXAM adapte-t-elle son offre pour répondre à la fois aux besoins opérationnels de ses clients et aux enjeux de la transition environnementale ?


En tant que leader en France et en Europe, nous avons la responsabilité d’accompagner nos clients dans leur transition vers le modèle locatif. Notre force réside dans une offre capable de s’adapter à la diversité des besoins : du petit artisan au grand groupe international, dans des secteurs aussi variés que la construction, les travaux publics, les espaces verts mais aussi l’industrie ou l’événementiel.


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Avec un réseau de 500 agences en France et 1 200 à l’échelle du groupe, nous garantissons un service de proximité : en moyenne, une agence LOXAM se trouve à moins de 15 km d’un chantier en France. Cette accessibilité est renforcée par nos outils digitaux, qui offrent une expérience fluide et connectée aux systèmes de nos clients. Enfin, notre gamme LOXGREEN, lancée en 2019, illustre notre engagement environnemental : plus de 50 modèles à motorisations alternatives, électriques, hybrides, hydrogène, sont proposés, associés à un accompagnement complet – formation, recharge, suivi carbone – pour des chantiers plus performants et plus durables.


Comment LOXAM utilise-t-elle la digitalisation pour accroître la productivité de ses clients tout en réduisant leur empreinte carbone ?


La digitalisation constitue un levier majeur pour améliorer à la fois la productivité et l’impact environnemental de nos clients. À travers notre portail en ligne, ils peuvent réserver, prolonger ou arrêter une location, suivre la livraison, gérer leur facturation et consulter l’usage réel de leurs matériels. Pour les grands comptes, nous allons jusqu’à intégrer directement nos services à leurs propres outils, garantissant une expérience fluide et sans rupture. En interne, nous équipons également nos collaborateurs – en agence, en


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atelier ou sur la route – d’outils numériques leur permettant d’être plus réactifs, de réduire les délais de réparation et de faciliter le suivi logistique. Côté environnement, nous développons des solutions connectées : pilotage à distance du chauffage des modules, systèmes hybrides combinant batterie et groupe électrogène, suivi des temps d’inactivité des machines, bilans carbone personnalisés. Ces données précises permettent à nos clients d’optimiser leurs usages, de réduire leurs coûts et de limiter leurs émissions.


Comment LOXAM s’engage-t-elle, aux côtés de ses clients et des institutions, pour faire de la location un levier reconnu de la transition énergétique en Europe ?


Nous sommes convaincus que le modèle de la location représente une réponse essentielle à la transition énergétique en Europe. Il s’agit d’un levier puissant pour développer l’économie de la fonctionnalité, encourager l’éco-conception et favoriser l’adoption de matériels à faibles émissions. Chez LOXAM, nous multiplions les partenariats pour accélérer cette dynamique. Concrètement, nous testons systématiquement les nouveaux matériels à énergies alternatives avec nos clients afin de comprendre leurs besoins et d’optimiser leur usage.


Nous co-développons également des chantiers bas-carbone avec des collectivités, des grands donneurs d’ordres et même les riverains, en intégrant par exemple des batteries mobiles ou des minipelles électriques. Nous aidons nos clients à valoriser ces solutions dans leurs réponses aux appels d’offres, en fournissant données, bilans carbone et documentation. Notre engagement se traduit aussi par l’organisation chaque année d’une journée d’échanges réunissant des clients, des partenaires public ou privés pour promouvoir ces sujets : les Rencontres de la RSE et du matériel, et par une mobilisation active au sein de l’ERA pour faire reconnaître la location dans les référentiels européens et établir des standards communs de calcul carbone.


Comment définiriez-vous le chantier idéal selon LOXAM et quels leviers permettent de s’en approcher concrètement ?


Pour nous, le chantier idéal se définit d’abord par un objectif de zéro accident. La sécurité est une priorité absolue : elle repose sur une véritable culture partagée et se traduit par des résultats tangibles. En deux ans, nous avons réduit notre taux de fréquence des accidents de 30 % au niveau du groupe et de 40 % en France, confirmant notre position de leader sur ce sujet. Un chantier idéal est aussi un chantier « furtif », c’est-à-dire apaisé, sans nuisances sonores ni émissions polluantes, parfaitement intégré dans son environnement et respectueux des riverains.


Enfin, c’est un chantier efficace, où l’usage des équipements est optimisé grâce à la proximité de notre réseau d’agences, à nos outils digitaux et à des solutions de logistique simplifiées. Notre ambition est claire : accompagner nos clients pour que leurs chantiers conjuguent sécurité, discrétion environnementale et efficacité opérationnelle.


 
 
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