Après des années Covid intenses durant lesquelles le marché de l’emballage en carton ondulé a explosé, seules les entreprises solides ont su faire face au retour à des volumes de ventes plus raisonnables. Besset-Boudot Cartonnage fait partie de ces sociétés qui ont su tirer leur épingle du jeu et maintenir leur activité en continuant à proposer un service sur-mesure et de qualité. Implantée à Saint-André-de-Corcy dans l’Ain, l’entreprise familiale se réinvente depuis plus de 100 ans et prône flexibilité et rapidité pour s’adapter aux contraintes de ses clients.
L'histoire commence à Lyon dans les années 1900. Monsieur BOUDOT a déposé et revendu un brevet pour une machine dans le dépoussiérage des textiles. Il investit dans le secteur du cartonnage et se lance sur le marché du carton ondulé alors en pleine effervescence. Un siècle plus tard, l’entreprise, qui a depuis été rachetée par la famille Besset, n’a rien perdu de sa notoriété. Son secret ? Des modernisations successives et un savoir-faire familial transmis de génération en génération.
En 1986, la société déménage dans l’Ain à Saint-André-de-Corcy où elle développe son parc de machines. C’est en juin dernier que Benjamin Besset reprend les rênes de l’entreprise : « Notre famille oeuvre sur le marché de l’emballage en carton ondulé depuis cinq générations. Nous avons toujours eu à coeur de fabriquer des emballages de qualité qui répondent aux cahiers des charges de nos clients. De la conception, à la livraison tout en passant par la fabrication, nous nous occupons de tout avec rapidité et à des prix très compétitifs. C’est ce qui fait notre force », souligne le jeune dirigeant.
Des délais attractifs
Entre expérience et modernité, Besset-Boudot Cartonnage place le conseil client au centre de ses services. « En établissant précisément avec nos clients toutes les caractéristiques du produit, nous déterminons la qualité optimale de l’emballage : l’idée est de ne pas sous-estimer le produit, mais de ne pas le surestimer non plus. Cela permet de garantir le meilleur prix et d’éviter toute mauvaise surprise », poursuit le responsable.
Avec un devis soumis dans les 48h et un prototype réalisé en moins d’une semaine, Besset-Boudot Cartonnage assure des délais attractifs pour l’ensemble de ses clients : « Là où certains de nos confrères livrent leurs emballages en 3 à 6 semaines, nous accusons les commandes de nos clients sous 3 semaines, nous livrons en 2 semaines en moyenne et 3 jours en express lorsque la situation nous le permet. Notre parc de machines et nos ouvriers cartonniers sont un atout majeur que nos clients recherchent, qu’ils soient dans l’industrie, la pharmaceutique, l’automobile ou encore l’e-commerce. Notre position à proximité des grands axes routiers et des grandes villes nous permet par ailleurs de rayonner quel soit le secteur de livraison demandé. »
Stratégie durable
Loin de s’arrêter là , la société a pris ces dernières années un tournant dans sa démarche RSE afin de développer son activité de façon écoresponsable, à travers entre autres, le renouvellement de radiants plus écologiques et optimisés, la mise en place d’un tri sélectif avec des bacs adaptés mais aussi la réalisation d’économie grâce à un contrôle intelligent de la consommation de l’électricité, des appareils d’éclairage…
Besset-Boudot cartonnage utilise des encres biosourcées et des colles aqueuses, et ne fabrique que des emballages en cartons recyclés et recyclables. « Nous avons aussi décidé de faire appel à des fournisseurs locaux. Nos feuillards sont livrés depuis le Rhône, nos matières premières depuis le 42, nos clichés viennent de l’Ain... C’est une démarche indispensable pour réduire notre empreinte carbone. »
Au sein de la société, les machines ont également été améliorées afin de rendre le travail moins contraignant. « Concilier confort de travail et productivité n’est pas un vain mot. Nous pouvons ainsi prôner l’engagement individuel dans un effort de groupe. C’est ce qui fait fonctionner notre équipe et notre entreprise, pour que le service rendu à nos clients soit le meilleur possible », conclut Benjamin Besset.