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La fintech du financement participatif

Avec près de 50 millions d’euros collectés et une communauté de plus de 19 000 prêteurs, Bienprêter est en passe de révolutionner le monde du financement participatif. Michaël Martin, son fondateur et son équipe, nous dévoilent comment l’entreprise accompagne et encadre les investisseurs.

Informations Entreprise : M. Martin, pouvez-vous partager votre vision de l’évolution de l’investissement pour les Français ?


Michaël Martin : Nous assistons en réalité à une expansion considérable du marché, plutôt qu’à une transformation. Une prise de conscience croissante pousse les Français vers le crowdfunding, leur permettant d’investir dans l’économie réelle tout en générant des revenus additionels grâce aux intérêts perçus.


C'est une option qui semble plus profitable, à mon avis, que d’investir dans les cryptomonnaies ou des actions d’entreprises étrangères, car elle donne l’opportunité de soutenir et de contribuer au développement des entreprises locales mais également d’apporter une protection supplémentaire grâce aux diverses garanties.

I.E : Quelle est votre perception de l’évolution de la réglementation autour du financement participatif en Europe et comment pensez-vous qu’elle affectera les plateformes existantes et futures ?


Michaël Martin : L’ESMA, qui supervise le financement participatif à l’échelle européenne, a pris la décision de sécuriser d’avantage le cadre réglementaire. Des règles supplémentaires ont été instaurées pour sécuriser les prêteurs et plus précisément les personnes non coutumières de ce type d’investissement. C’est une très bonne chose. Il s’agit d’un élément crucial pour ce marché jeune et en pleine croissance, pour sécuriser le portefeuille de nos investisseurs.


I.E : Pourriez-vous nous expliquer le modèle économique de Bienprêter et comment il se différencie dans le secteur du financement participatif ?

Michaël Martin : Notre modèle, que je résumerais par de l’affacturage, repose sur le financement de créances. Nous avons choisi de nous positionner sur le financement de factures non échues, un marché de niche où la demande est énorme. Nous intervenons là où l’affacturage traditionnel n’est pas présent, en particulier pour les entreprises B to C.


Nous soutenons l’ensemble des entreprises françaises avec une souplesse et une réactivité que les établissements bancaires français n’ont pas su avoir.


Ici, nous aspirons à rendre notre plateforme compréhensible et utilisable par tous. Nous avons créé des lexiques pour vulgariser les termes économiques et informer sur les risques du crowdlending. L’inscription sur notre plateforme est certes simple et rapide, mais nous accordons également une grande importance à l’accompagnement de l’ensemble des investisseurs néophytes, car il est crucial de comprendre ce que l’on finance.


Afin de concrétiser notre vision, nous avons multiplié par 6 nos effectifs en quelques mois en vue de gérer l’hyper croissance de notre plateforme et cadrer aux exigences réglementaires.


Au-delà de la croissance financière, nous accordons une importance capitale à l’aspect humain et à la formation de nos équipes ; nous travaillons directement avec l’argent des Français et avons une réelle responsabilité envers eux, notre taux de défaut vierge témoigne de notre sérieux.


I.E : Quels sont vos plans d’avenir ?


Michaël Martin : Nos perspectives sont prometteuses, principalement, la possibilité de nous étendre prochainement à l’échelle européenne.


Nous prévoyons également la possibilité d’étendre les investissements au secteur Durable, un secteur en forte croissance, qui correspond foncièrement à nos valeurs et fortement plébiscité par nos utilisateurs. Notre ambition en tant que leader du financement participatif se poursuit par une montée en puissance et ainsi proposer à nos prêteurs ce nouveau secteur en 2024.


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