Créée en 2019 à la suite du rapprochement de PLANETE COURTIER et de la CSCA, PLANETE CSCA est le seul syndicat représentatif du courtage d’assurances en France. Son credo : offrir un accompagnement de qualité pour tous ses adhérents.
Œuvrer au quotidien pour accompagner les courtiers adhérents sur l’ensemble des enjeux rencontrés : c’est le mantra de PLANETE CSCA. Fort de près de 2 300 adhérents, qui vont de l’entreprise unipersonnelle aux grands comptes français ou filiales d’un groupe international, ce syndicat professionnel se bat pour les intérêts de la branche du courtage d’assurances. Tout en offrant de multiples avantages aux cotisants / adhérents.
« Notre mission est de défendre les intérêts de la profession auprès des pouvoirs publics, qu’ils soient français ou européens, résume Christophe Hautbourg, directeur général. Nous sommes une organisation patronale et nous négocions avec les organisations syndicales les accords de branche dans le cadre du dialogue social, extrêmement actif dans notre branche. Dernièrement, nous avons par exemple travaillé sur un accord concernant l’égalité femmes hommes ou sur la qualité de vie au travail. adhérents sur les grands enjeux et évolutions de la profession, législatives, réglementaires ou commerciales. Nous leur proposons un certain nombre de services pour simplifier leur quotidien, avoir accès à des outils actualisés, mais aussi des offres de services négociées diverses et variées. Au-delà de la défense de leurs intérêts, la cotisation qu’ils payent leur offre un accompagnement au quotidien dans leurs activités ».
Les nouvelles pratiques ? Le développement du numérique ? Des sujets qui n’effraient pas Christophe Hautbourg. Le dirigeant estime que le métier de courtier est tout à fait capable de s’adapter et peut même s’appuyer sur ces tendances pour développer son activité. La profession est en effet dynamique, se rajeunissant année après année. Dans un futur proche, tout l’enjeu sera de transformer la menace autour de la désintermédiation et de la digitalisation en opportunités pour les courtiers. Ces derniers pourront utiliser ces différents outils – on pense à l’intelligence artificielle, classique ou générative – afin de
se concentrer sur leur cœur de métier : le conseil à forte valeur ajoutée pour les clients. « Utiliser ces outils pour se décharger de tâches sans valeur et devenir plus attractif vis-à-vis de son client, qui comme tous les clients est très attentif à l’expérience avec son courtier, relève le directeur général de PLANETE CSCA.
On parle de désintermédiation de nos activités mais en réalité, nous observons un solde net de création d‘emploi et un solde positif de création d’entreprises. Et c’est une tendance qui se confirme sur 10 ans, ce n’est pas un pic annuel ».
Vigilance réglementaire
Dans une profession forcément extrêmement réglementée, PLANETE CSCA reste très vigilante sur l’évolution des textes, et plus spécifiquement sur le projet de directive Retail investment strategy (RIS). Cette proposition vient modifier un certain nombre de directives européennes comme la directive distribution en assurance (DDA), la directive sur les marchés d’instruments financiers (MIF) ou la directive solvabilité 2, et vise d’abord les produits d’investissement assurantiels. Son objectif est de permettre un meilleur accès aux investisseurs de détail à des produits d’investissements (assurance vie notamment). Aujourd’hui, ces produits ne sont pas encore démocratisés et le texte rentre dans le cadre d’une stratégie pour fluidifier le marché et permettre aux investisseurs d’investir dans l’économie réelle.
« D’un point de vue macroéconomique, business et protection des clients, nous y sommes d’ailleurs extrêmement favorables, remarque Christophe Hautbourg. Mais la proposition, en l’état actuel de la discussion, remet en cause un certain nombre d’équilibres économiques et des pratiques de la profession, ce qui nous inquiète fortement. Si le texte
devait en rester en l’état, cela irait à l’encontre de son objectif et restreindrait encore davantage l’accès. Nous sommes au tout début du processus, la commission européenne ayant publié son projet fin mai. Des discussions sont en cours à la fois au Parlement et au Conseil de l’Union européenne. Cela va prendre du temps, d’autant que le texte devra ensuite faire l’objet d’une transposition dans le droit français. On attire donc l’attention des pouvoirs publics sur le risque de ce projet en l’état. On espère, dans le chemin législatif devant nous, trouver des compromis qui permettront d’atteindre l’objectif assigné par ce texte. Finalement, dans ce domaine, comme dans les autres, nous œuvrons au quotidien pour défendre les intérêts de nos adhérents ».
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