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Le sur-mesure numérique pour réveiller les projets SAP

Dernière mise à jour : 17 oct.

Contexte économique complexe, attentisme des organisations, architectures vieillissantes : la transformation digitale des entreprises françaises se heurte à de multiples obstacles. Pourtant, pour Inetum, la réponse ne réside pas dans la technologie seule, mais dans une compréhension fine des enjeux métiers. Fort de son maillage territorial unique, de son expertise sur SAP et de son avance sur l’IA générative, le groupe se positionne comme un acteur capable de conjuguer proximité, agilité et performance pour conduire des projets à forte valeur ajoutée, même en terrain incertain.


Informations Entreprise : Comment évaluez-vous la dynamique actuelle du marché français dans le contexte des projets de transformation SAP ?


Yannick Waller (Directeur général Inetum Solutions France) : Les besoins de transformation digitale de nos clients, eux, restent constants. Les entreprises, qu’il s’agisse de grands comptes, d’ETI ou d’acteurs du mid-market, continuent à rechercher des solutions pour harmoniser leurs architectures, renforcer leur compétitivité et répondre aux attentes de leurs propres clients.


En revanche, ce que nous observons sur le marché français, c’est une vraie prudence. Le contexte économique, marqué par une instabilité persistante, pousse nombre d’acteurs à décaler leurs investissements. Certains projets sont reportés, dans l’attente de signaux plus clairs sur l’évolution macroéconomique. Et la perspective de l’élection présidentielle à venir ajoute une incertitude supplémentaire. Cela se traduit par un attentisme sur plusieurs segments du marché, même si les enjeux de transformation, eux, restent bel et bien d’actualité.


Comment vos clients abordent-ils la modernisation de leurs systèmes SAP face à des infrastructures IT parfois très anciennes ?


Aujourd’hui, nous accompagnons deux types de trajectoires chez nos clients. D’un côté, ceux qui ont lancé de grands programmes de transformation globaux, avec une approche agile et une vision unifiée de leur architecture. Ils misent sur la puissance des plateformes modernes – notamment autour de l’IA, du GenAI ou de l’éthique numérique – pour gagner en agilité et en évolutivité. À l’opposé, nous avons de grands comptes qui doivent composer avec un lourd héritage technologique.


Dans la banque ou l’assurance, certains évoluent encore sur des systèmes Cobol ou AS/400. La difficulté réside alors dans l’intégration de plateformes modernes à ces infrastructures vieillissantes. Pour beaucoup, le remplacement est trop coûteux ou risqué. Un dirigeant me confiait récemment : “C’est un vieux camion dépassé, mais il démarre chaque matin.” Ce pragmatisme illustre bien le dilemme de la modernisation par paliers.


Comment Inetum adapte-t-il son approche SAP entre les grands comptes et les entreprises du mid-market ?


Notre force sur le marché SAP repose sur notre capacité à adapter notre approche en fonction du profil client. Sur l’upper mid-market, nous nous positionnons comme un partenaire agile, un custom fit player. Notre priorité est de comprendre les enjeux métiers avant de proposer la solution technologique la plus pertinente : migration vers S/4HANA, intégration cloud, choix entre private ou public cloud… C’est du sur-mesure.


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Pour les grands comptes, nous accompagnons la migration de systèmes ECC vers S/4HANA en apportant notre savoir-faire sur la reprise des processus, des données, et en intégrant les apports de l’IA générative. Notre crédibilité s’appuie sur une forte base installée et des retours d’expérience solides.


Enfin, notre capacité de delivery, qu’elle soit locale, nearshore (Iberia, Maghreb) ou offshore (Inde, Amérique du Sud), nous permet d’offrir une couverture complète et compétitive sur l’ensemble du périmètre SAP.


Peut-on réellement industrialiser les projets de transformation SAP ou chaque client requiert-il une approche spécifique ?


La réussite d’un projet ne dépend pas uniquement de la technologie choisie, mais avant tout de la compréhension fine des enjeux métiers. Chez Inetum, nous passons un temps conséquent en amont avec nos clients pour cerner leurs besoins réels, leur environnement, leurs processus. Chaque projet est unique, ce qui rend difficile toute industrialisation stricte.


Notre rôle, avant d’intégrer une solution, c’est de conseiller objectivement. Cette approche sur mesure, ce tailor-made, fait notre force. Et c’est renforcé par notre ancrage territorial : avec 45 agences en France et 140 dans le monde, nous sommes au plus près des entreprises, en particulier du mid-market. Cette proximité, couplée à notre position de conseil, nous permet d’apporter des solutions vraiment adaptées, différenciantes et porteuses de valeur.


Quels sont, selon vous, les critères déterminants pour évaluer la réussite d’un projet d’intégration SAP ?


La réussite d’un projet SAP repose d’abord sur le respect des engagements pris avec le client : livrer dans les temps, dans le budget, avec la qualité attendue. Mais cela ne suffit pas. Un facteur clé souvent sous-estimé reste la conduite du changement. Si les utilisateurs ne sont pas accompagnés, formés et convaincus de la valeur de la plateforme, le projet risque d’échouer malgré une bonne exécution technique.


C’est un levier essentiel d’adhésion et de performance. Ensuite, les indicateurs de succès tournent autour de la valeur générée : gains d’efficacité, meilleure gestion des flux clients ou fournisseurs, et bien sûr, le retour sur investissement. Certains de ces bénéfices sont mesurables à court terme, d’autres nécessitent un peu plus de recul. Mais au fond, c’est cette capacité à transformer durablement l’organisation qui valide la pertinence du projet.


Comment Inetum intègre-t-il l’IA générative dans son accompagnement client, notamment dans l’écosystème SAP ?


Sur le sujet de l’IA générative, nous menons une double approche. D’un côté, nous accompagnons nos clients dans l’usage des briques d’IA proposées par les grandes plateformes comme SAP, Salesforce ou ServiceNow. L’enjeu, c’est d’identifier les bons cas d’usage, ceux qui répondent à un besoin métier concret. Cela passe par des ateliers de co-construction, de l’acculturation et une vraie réflexion sur la valeur ajoutée.


De l’autre côté, nous développons nos propres cas d’usage, que nous proposons en proof of concept avant industrialisation. Par exemple, pour les collectivités locales, nous avons conçu une solution basée sur l’IA générative pour automatiser l’analyse des réponses aux appels d’offres. Cela permet de gagner un temps considérable en présélectionnant les dossiers conformes aux critères. Ce type d’initiative illustre notre capacité à proposer des solutions pragmatiques, ciblées, et à fort impact opérationnel.


 
 
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