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Transactions de propriétés viticoles

A la façon d’une entreprise de consulting, Blue Side, spécialiste des transactions dans le secteur viticole, a construit pendant plus de dix ans une approche inédite, hybride, prenant à la fois la forme d’un bureau d’études et d’une banque d’affaires. Provence, Languedoc, Vallée du Rhône : une couverture tentaculaire, que nous analysons aujourd’hui !


Informations Entreprise : Les domaines agricoles profitent aujourd’hui d’une attractivité inédite. Comment l’expliquez-vous ?


Arnaud Courret (cofondateur de Blue Side) : Les domaines viticoles prennent la forme d’un investissement foncier et économique, qui englobe à la fois la pierre, la terre et l’exploitation. Ce type de bien doit avoir un rendement productif. À travers tous ces points, un domaine viticole est donc considéré comme une valeur refuge en temps de crise ; un investissement professionnel, qui devient du même coup fiscalement structurable.


Plus encore, et a fortiori en France, ces biens font ici références à une sorte de noblesse. Inviter des amis à passer un week-end au sein d’un magnifique environnement, offrir une bouteille de son cru : le côté affectif joue énormément.


I.E : Quels sont les profils d’acquéreurs ?

Arnaud Courret : Il existe plusieurs typologies d’intérêt. Il y a tout d’abord l’investissement plaisir, autrement dit, l’acquisition d’une petite propriété, à dimension résidentielle, agrémentée d’une partie viticole annexe.


Ensuite, nous pouvons parler des domaines avec cave particulière : ici, la propriété profite d’une structuration professionnelle, propice à la vinification, associée à des vignobles. Nous parlons donc d’une véritable activité

économique, car tous les outils sont là ! Cette exploitation doit donc s’appréhender comme une véritable entreprise, avec du personnel, un réseau commercial à entretenir, une qualité à fournir.


Enfin, les grandes exploitations prennent la forme d’un véritable outil économique, totalement dédié à la cause. Comme vous pouvez le constater, les alternatives sont nombreuses, et expliquent encore un peu plus tout l’intérêt et toute l’attractivité de notre secteur.


I.E : Blue Side a choisi de se concentrer sur le sud de la France. Comment ce choix a-t-il été conditionné ?


Arnaud Courret : Les vins du Sud se portent bien, très bien même ! À l’export, leur volume ne cesse d’augmenter, avec des ventes multipliées par 5 en moins de 10 ans pour les vins de Provence. Si la France est le premier pays producteur de rosés au monde, la Provence en est la locomotive. Ceci s’explique principalement par des investissements massifs de la part des exploitants, que ce soit au niveau de la qualité du vin proposé, mais également au niveau des processus métiers, et ce sur un terroir unique.

Vallée du Rhône, Languedoc, Provence : nous nous positionnons comme le partenaire de référence des transactions de propriétés viticoles au sein de ces territoires.


I.E : Blue Side se démarque par une approche inédite, avant tout basée sur la technique. Pourrions-nous dire que ce prisme est à la base de votre succès ?

Arnaud Courret : Tout à fait ! Si les domaines viticoles restent un investissement foncier, nous ne parlons pas d’une simple propriété d’agrément. Il existe une dimension technique importante sur laquelle nous accompagnons nos clients vendeurs et acquéreurs.


Il faut comprendre que ces derniers sont souvent des néophytes, nous devons donc les aider afin d’éviter les écueils. Aspects juridiques, administratifs et fiscaux : nous couvrons ici l’ensemble du spectre de la transaction viticole ! Mais plus encore, notre valeur ajoutée réside dans notre manière d’aborder le « côté métier » des choses. Nous nous concentrons sur le besoin de nos clients afin de structurer leur projet. Notre expertise nous permet d’identifier les investissements complémentaires afin d’assurer une activité économique rentable, des plannings au calendrier en passant par les coûts. À la différence des agents immobiliers, nous nous positionnons comme une sorte d’acteur hybride, à la fois bureau d’études et banque d’affaires.


Ce positionnement nous permet ainsi de répondre aux besoins de tous les intéressés, de nous adapter à toutes les typologies, du petit domaine à la grande exploitation. Un exemple de transaction d’autorité ? Notre partenariat avec le groupe LVMH pour l’acquisition du Château Galoupet, Cru Classé en Provence.


I.E : Quels sont vos projets ?


Arnaud Courret : Notre rôle est de mettre en adéquation les demandes des vendeurs et la recherche des investisseurs. Dans un environnement concurrentiel, pour conserver une place de leader, il faut se renouveler sans cesse, remettre en question ce qui semblerait acquis et intensifier continuellement le caractère professionnel de notre approche et la fiabilité de notre expertise. Nos clients ont des profils très éclectiques. Il s’agit pour les vendeurs, de paysans vignerons ou de grands propriétaires terriens, toujours passionnés par un travail accompli sur le long terme et soumis aux aléas.

Les acquéreurs sont quant à eux majoritairement français, les uns, quinquas, sexas, entrepreneurs ayant cédé tout ou partie de leurs sociétés et disposant de fonds à investir dans une activité nouvelle à la fois noble et sécurisante. Les autres sont issus de la filière viticole ou vins et spiritueux. Tous ont un niveau d’exigence élevé auquel nous répondons par notre expertise pluridisciplinaire. C’est ce sur quoi nous nous concentrons, jour après jour.


En parallèle, notre savoir-faire nous a permis de consolider notre réputation au sein de l’hexagone, et désormais, notre focus se dirige au-delà des frontières françaises. Nous cherchons en effet à croître au niveau international, à attirer une clientèle d’acquéreurs étrangers, que l’on souhaite amener sur le domaine viticole français.


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